(Sonnet)
La maison est bien vide. Il me semble pourtant
Y entendre ton pas dévalant l’escalier,
Les éclats de ton rire à gorge déployée
Et ta voix fredonnant une chanson d’antan…
Bien vide est la maison. J’y vais compter les jours.
Leur rythme est monotone et leur cours languissant,
Car toute heure sans toi est un temps morne et sans
Véritable importance. Attendre ton retour
S’avère désormais mon unique projet.
Et tout autour de moi le plus infime objet
Me rappelle ta vie et la mienne imbriquées
Si merveilleusement. Contre toute raison,
L’horloge est arrêtée. Dans toute la maison,
La vie au ralenti semble s’être bloquée.
Lu sur Facebook :
de Gaetane Ginette Sirot-cazenave :
» Vous m’avez donné des frissons, j’ai les yeux embués de tant de beauté…. merci de cette émotion à fleur de peau… Merci «