La Méditerranée virevolte et le vent
Soufflant dans son basson l’aide à se trémousser.
Valsent, valsent, les flots ! Mais leur faîte émoussé
Par le mistral farceur s’écroule trop souvent
Au gré de leur maîtresse à la robe marine.
Les vagues se retroussent, formant de longs plis,
Et malgré le beau temps, leur danse se poursuit,
Embrumant le ciel bleu d’une très fine bruine.
Le soleil veut aussi participer au jeu.
Il fourbit ses rayons et offre sa lumière
Avec sa frénésie, sa vigueur coutumière,
En semant sur la mer des flammèches de feu.
La mer se contorsionne, tournoie et cabriole,
Jouant avec le vent, le soleil et le ciel
Où tournoient maintenant des nues couleur de miel…
Mais pourtant, attention ! Car elle devient folle :
On dirait un démon ne se contenant plus !
Ses longs plis harmonieux se heurtent, s’entrechoquent
En crachant leur écume. Et le ballet baroque
Se meut sans prévenir en chaos absolu…
Bonjour madame,
C’est avec un grand plaisir (et un soulagement) que je puis continuer la lecture de vos si beaux textes après mon premier commentaire sur “Crois-tu vraiment, l’ami…”
texte qui m’avait profondément touchée. Votre réponse pleine de sollicitude m’avait rassurée…
Je dis merci au hasard qui m’a fait connaître votre site et permis ainsi d’avoir accès à votre talent. Vos écrits agissent sur moi comme des antidépresseurs et à chaque fois ils m’emportent, m’entrainent dans vos pensées et vos pérégrinations.
Ce sentiment de reconnaissance m’a poussée à vous dédier (en toute modestie) quelques unes de mes pensées sous forme d’un poème de 7 quatrains en hexasyllabes, que j’ai voulu illustrer. J’aurais souhaité, si cela était possible, vous le transmettre mais ne sais pas comment ? J’espère que ma requête n’est pas intrusive, si cela était le cas, bien évidemment, ne tenez pas compte de cette demande.
Merci d’exister !
Elle chante la Provence !
C’est une poétesse
Qui fait danser les mots.
D’écrire, elle n’a de cesse
Comme on peint des tableaux.
Elle aime la Provence
Qui l’a vite adoptée.
Elle a intelligence
Et sensibilité.
Ses mots ont un parfum
De thym et de lavande
Se mêlant aux embruns
Que le soleil transcende.
Quand son crayon exhale
Réflexions et pensées,
C’est un chant de cigale
Que l’on peut écouter.
La nature lui conte
Sa très grande détresse,
Son soleil qui sans honte,
Expose son hardiesse.
Elle crie sa passion
Pour la beauté du Monde,
Mais craint avec raison
Qu’elle soit moribonde !
Elle est mon panthéon
De la littérature
Et dans un tourbillon
Ses textes me capturent…
A Vette de Fonclare
Il eut été dommage que ces quelques lignes qui vous étaient destinées restent dans un tiroir. C’est le seul moyen à ma disposition pour vous les faire parvenir mais sans les illustrations de l’original, que je ne puis reproduire ici. Cordialement
Quelle gentillesse, Germaine ! Vos mots me vont droit au coeur et justifient mes efforts depuis des décennies pour essayer de venir en aide à la poésie “classique” française. Merci. je vous embrasse
C’est à moi qu’il revient de vous redire merci pour votre réponse si bienveillante !
Il est évident que mon texte ne figurera pas dans les annales de la littérature française. D’une écriture simple, il n’est que le reflet sincère de ce que l’image de votre Personne me renvoie, à savoir, une grande générosité doublée d’une incroyable ouverture d’esprit en donnant de votre précieux temps pour répondre aux messages qui vous sont adressés. Cette disponibilité permanente vous honore !
Si mon “poème” vous a fait plaisir cela me donne raison de vous l’avoir adressé.
N’ayant pas fait d’études supérieures c’est en autodidacte que je me suis tournée vers la poésie en 2012 au retour d’un voyage, dont j’ai fait le récit sous forme de poème. Je réitère ces récits à chacun de mes périples. J’ai toujours eu une grande admiration pour la poésie dite classique de nos plus grands auteurs français mais je n’ai jamais osé écrire en alexandrins, me considérant comme “usurpatrice”, écrasée par un complexe d’infériorité bien ancré. Mes poèmes sont pour la plupart écrits en octosyllabes et dictés souvent par l’émotion.
En septembre dernier j’ai “osé”, pour la première fois poser des alexandrins, sur le thème des vendanges et le positif retour que j’en ai eu a été l’élément déclencheur. Depuis c’est sous cette forme que je continue ma modeste écriture mais libérée de ce carcan que je m’étais imposé. Je n’ai cependant jamais publié de recueil ou même envisagé de le faire.
Je vis au sud de la France tout comme vous mais à l’Ouest, dans la banlieue de Toulouse, une grande commune où je réside depuis 1959, Cugnaux. Le 8 mai j’ai fêté mes 79 ans. (née en France mes racines sont en Vénétie)
C’est votre réponse si attentionnée qui m’a donné le courage de me dévoiler un peu. Il y a tant de choses que j’aurais aimé vous dire…
Merci Vette pour votre indulgence , moi aussi je vous embrasse.