Délire, déraison ? Mille ailes saupoudrées
Des escarbilles d’or d’une lumière ambrée
Volent en tourbillons. Une valse sans fin,
Des gambades au ciel. C’est le printemps, enfin !
La saison des oiseaux. Le soleil qui renaît
Fait scintiller leur vol quelquefois malmené
Par un coup de mistral malotru dont les ailes
Viennent caracoler les millions d’étincelles
Pétillant sur leur dos. Des nuages de plumes
Agitées par le vent, où la lumière allume
Des friselis dorés. Les oiseaux du printemps
Qui fêtent le retour du tout nouveau beau temps,
Obscurcissant le ciel d’un rideau bigarré.
Ils dansent de concert, et nos yeux effarés
N’osent point croire encor qu’on vit un vrai miracle !
Désordre, tourbillons. Mirobolant spectacle
Chahutant le ciel bleu. Arabesques de plumes,
Dissipant peu à peu la toute ultime brume
De l’hiver finissant. Le ballet merveilleux
De centaines d’oiseaux. L’on n’en croit point ses yeux…
Bonjour Vette,
je reprends la lecture de vos beaux textes après une période un peu compliquée (je vous expliquerai par ailleurs) et je tombe sur celui-ci ! J’adore ! j’avais besoin d’une bouffée d’air frais, de rêves et d’espoir… vos mots m’ont comblée et atténué les miens (maux). J’ai eu l’impression en vous lisant de voir défiler un diaporama, j’ai vu les oiseaux, j’ai vu la lumière, j’ai ressenti l’espoir ! Il y a dans ce texte, habilement mis en évidence, certains mots, que dis-je, des diamants, des pépites qui brillent et vous l’avez écrit “un vrai miracle ” !
Puissiez-vous encore longtemps nous régaler par vos écrits !
Je vous embrasse.
Merci !