Le ronron de mon chat, c’est comme un grand sourire,
Un baume anesthésiant, une marque d’amour.
Quand il sent à quel point mon pauvre cœur soupire,
Il est là sur le champ ; sa patte de velours
Se pose sur ma joue, et son ronronnement
Me dit que ce n’est rien, que cela va passer :
Toute chose ici-bas s’use fatalement
Et tout chagrin présent devient un jour Passé.
Le ronron de mon chat, c’est comme une musique,
Un mystère sacré venu du fond des temps
Et qui a le génie par un pouvoir magique
D’estomper mes soucis, beaucoup de mes tourments.
Il est là quand il faut et quand j’en ai besoin :
Il le sent aussitôt par un curieux mystère.
Et nous nous aimons tant qu’il n’est jamais bien loin,
M’aidant à supporter les affres de la Terre…