L’on chante, danse et rit car ce nouveau printemps
Nous a tous rendus fous d’insouciance et de joie.
Sarabande insensée ! La brise qui tournoie
Nous pousse encore plus à fêter le beau temps.
Le soleil guilleret qui reprend des couleurs
A le charme infini d’un Bel au bois dormant ;
Et en l’ensorcelant tel un prince charmant
Il mène la Provence enluminée de fleurs
Vers l’été triomphant dont il sera le chef.
Et l’on rit, et l’on danse et l’on chante la joie
Du ciel bleu dégagé de cet hiver qui broie
Toute vie au jardin, Dans son tout nouveau fief,
Le printemps enchanté nous entraîne avec lui.
Une danse fleurie, une valse insouciante
Et tout ensoleillée où contre toute attente
L’on peut annihiler tous nos anciens ennuis.
Le mal enfin vaincu, le printemps triomphant !
Nous en avons fini de cette maladie
Qui nous meurtrissait tous. Marseille abasourdie
Vient de comprendre enfin qu’elle peut maintenant
Et chanter et danser, profiter du beau temps,
Comme tout le Midi et toute la Provence ;
Du plus petit hameau à chaque ville en France,
Nul n’a jamais connu de plus joli printemps…
Ecrit le premier décembre 2021 !