J’aimerais bien un jour m’en aller tout là-bas,
Au Pays où le corps n’a plus l’hégémonie
Qu’il exerce sur nous. Pays dont l’harmonie
Ne peut-être trouvée en ce monde ici-bas
Où tout n’est plus régi que par désordre et peur,
Lâcheté, quant-à-soi. Et où le fanatisme
Peut imposer sa loi parce que l’égoïsme
Est notre maître, à nous, dans l’oubli des valeurs
Qui devraient relier entre eux tous les Humains.
Nous ne songeons qu’à nous, peut-être à nos familles,
Cercles trop importants où la moindre broutille
Est perçue comme un drame… Où serons-nous demain ?
C’est pourquoi j’aimerais rejoindre ce Jardin
Où nous vivrions tous, purs de toute souillure,
Où l’amour entre nous, sans aucune imposture,
Primerait sur l’argent devenu anodin.
Un Pays irréel et bien trop vertueux ?
Car certains me diront que ceci n’est qu’un conte,
Que rêver est aisé, que c’est vivre à bon compte !
Peu m’importe après tout si ça me rend heureux…
C’est le rêve d’un monde idéal ! Mais hélas, ce n’est qu’un rêve…
Au fait, chère Vette, as-tu reçu mon mail où je te proposais de venir un soir après un café provença ? A priori, on, puisque tu ne m’as pas répondu !