Printemps, est-ce bien Toi que je sens dans mon cœur,
Le faisant palpiter d’une énorme espérance ?
Printemps, Toi la saison de toutes les outrances,
Pourrais-Tu ranimer un amour qui se meurt ?
Je le sens qui tiédit. Peu à peu l’habitude
S’en va-t-elle émousser les crocs de la passion
Qui ont mordu ma chair ? Une énorme inquiétude
Me saisit quelquefois, tristesse et émotion.
C’est absurde, je sais. Mais toutes les amours
Ne finissent-elles pas ainsi dans la souffrance ?
J’ai si souvent pleuré que mon cœur devient sourd
Aux tendres mots d’amour d’une dernière chance.
Oh, Printemps, je T’en prie, transfère-moi la Foi
Qui Te rend si joyeux, si friand de la vie
Dansant autour de Toi. Que j’ai encore envie
D’aimer, surtout de croire… Oh, Printemps ! Aide-moi