Nous nous sommes aimés, indéfectiblement,
Et je pouvais toujours compter sur ta tendresse
Malgré ton air sévère et ta fausse rudesse.
Tu m’aimais, je t’aimais, et le plus cher amant
Qui m’ait jamais aimé, c’est toi, mon doux Nestor.
Indéfectiblement, à jamais, ta tendresse
M’a réchauffé le cœur à force de caresses.
Autrefois, maintenant, au-delà de la mort
Frappant trop tôt ta race. Oui, toujours au plus près !
Il n’y a que les chiens pour donner tant d’eux-mêmes
Aux Humains imparfaits, et je sais qu’ils nous aiment
Sans vouloir y trouver un quelconque intérêt…
Tu es parti un soir, un triste soir d’hiver
Tu t’étais allongé près de la cheminée,
Et ta douce fourrure était illuminée
Par l’éclat de la Vie. Mais l’Autre, en un éclair,
Sans qu’on y puisse rien, a gagné le combat.
Soudain tu es parti. Mais je sais que ton ombre
Ne nous a pas quittés. Quand mon cœur est trop sombre,
Je sens que tu es là, pour toujours, près de moi.
Merci Germaine. Nous nous comprenons si bien, nous qui aimons tant les animaux. Nous ne pouvons leur reprocher qu’une chose . leur vie est bien trop courte !