Nous nous sommes aimés, indéfectiblement,
Et je pouvais toujours compter sur ta tendresse
Malgré ton air sévère et ta fausse rudesse.
Tu m’aimais, je t’aimais, et le plus cher amant
Qui m’ait jamais aimé, c’est toi, mon doux Nestor.
Indéfectiblement, à jamais, ta tendresse
M’a réchauffé le cœur à force de caresses.
Autrefois, maintenant, au-delà de la mort
Frappant trop tôt ta race. Oui, toujours au plus près !
Il n’y a que les chiens pour donner tant d’eux-mêmes
Aux Humains imparfaits, et je sais qu’ils nous aiment
Sans vouloir y trouver un quelconque intérêt…
Tu es parti un soir, un triste soir d’hiver
Tu t’étais allongé près de la cheminée,
Et ta douce fourrure était illuminée
Par l’éclat de la Vie. Mais l’Autre, en un éclair,
Sans qu’on y puisse rien, a gagné le combat.
Soudain tu es parti. Mais je sais que ton ombre
Ne nous a pas quittés. Quand mon cœur est trop sombre,
Je sens que tu es là, pour toujours, près de moi.
Bonjour Vette,
Votre hommage à votre cher Nestor me touche profondément, je suis moi aussi inconditionnelle des chats et chiens. Il y a tant d’amour, tant d’humanité dans vos mots que l’on s’accapare votre chagrin, on le fait sien.
Le 27 avril dernier, nous avons recueilli un chaton femelle d’environ 15 jours, trouvé blessé sur la voie publique, une boule d’amour que nous avons nourrie au biberon comme un nourrisson, un lien incroyable s’était tissé entre nous. Malheureusement le 15 juin dernier, victime d’une maladie neurologique elle est « partie » Calypso, nous plongeant dans un réel chagrin. Je lui ai consacré un poème pour sa courte vie qui fut pour nous un éclair de joie et de lumière. Merci encore pour ce si beau poème et l’amour que vous portez à nos amis à quatre pattes (Ode à ma maitresse – le ronron de mon chat et tant d’autres…)
Merci Germaine. Nous nous comprenons si bien, nous qui aimons tant les animaux. Nous ne pouvons leur reprocher qu’une chose . leur vie est bien trop courte !