Turlutute, l’oiseau, qui recherches une oiselle !
Elle n’est pas bien loin, la tendre demoiselle
Qui s’en va partager ton nid pour tout l’été.
Turlutute, l’oiseau, qui vas bientôt fêter
Ton union printanière. Oublie ce long sommeil
Où nous a tous plongés l’absence du soleil
Et de ses chauds baisers en terre provençale.
Dans le jardin mouillé, la terre est encor sale
Et le gazon crotté par la dernière pluie.
Le micocoulier gris, tel un grand parapluie
Qui a perdu sa toile est tout dégoulinant.
Peu importe, après tout ! Tu peaufines ton chant
Pour mieux piéger ta belle. Et tu n’as rien à faire
Des derniers soubresauts d’un hiver en colère
Qui va devoir s’enfuir devant le gai printemps.
Turlutute, l’oiseau ! Tu as encor du temps…
encore un bien joli poème ! je cherchais quelque chose sur l’eau, mais mon œil et mon esprit sont restés, attirés par vos mots ! merci donc
Merci à vous !