Reviens, mon bel oiseau, reviens ma tourterelle.
Ne me laisse pas seule et n’oublie surtout pas,
Mon adorable fée, ce que tu es pour moi :
Un vrai porte-bonheur ! Oui, tu es vraiment celle
Qui par son roucoulis fait fleurir dans ma tête
Les rimes et les vers… Car c’est ce que je crois :
Tu es mon égérie, et tu n’as pas le droit
De me quitter ainsi. J’irais à l’aveuglette
Au long de mes poèm(e)s si je ne t’avais plus.
J’en suis persuadée : c’est ton gentil salut
Dans le petit matin qui m’aide et qui m’inspire
Pour décrire un brin blanc de muguet qui soupire
Tout au fond du jardin, ou une énorme rose
Aux pétales trop lourds maintenant asséchés
Par la chaleur torride du mois de juillet.
Alors, mon bel oiseau, ne marque pas de pause
Et reviens près de moi. Tes jolies roucoulades
Réveillent mon cerveau, et sous leur impulsion,
Ma poésie renaît avec l’inspiration.
Je ne serais plus rien sans tes jolies aubades !
Mais soudain, le miracle ! Oui, j’ai bien entendu
Tu es là, mon amie, et le bec bien pendu,
Tu entonnes pour moi ta tendre ritournelle.
Merci, ma muse aimée, ma douce tourterelle…