Il y a dans le ciel une étrange lumière
Aux reflets mordorés qui luit sur le Cimet.
Lueur un peu fanée. Comme une avant-première
De l ‘automne qui va embrumer son sommet.
Septembre va mourir. Les mélèzes sont roux.
Effleurant la montagne, un vol de grues cendrées
Emigre vers l’Espagne où les hivers sont doux.
Les grands oiseaux flamboient ; leurs ailes sont poudrées
De la poussière d’or que le soleil émet,
Même lorsqu’il est flou, quand arrive l’automne ;
Des rayons assoupis et juste un peu gommés.
Oui, octobre s’en vient, et le grand soleil jaune
A perdu sa vigueur. La montagne adoucie
A l’air de contenir la ruée du torrent
Vers la vallée, en-bas ; et des feuilles roussies
Commencent à descendre au long fil du courant.
Cest avec beaucoup de plaisir que je lis vos poèmes , si riches et si variés .
La Provence est dans votre coeur , « Pays béni des Dieux » . Je le comprends car j’ai été élève de l’Ecole des Arts et Métiers d’Aix en Provence et j’ai pu apprécier cette belle région .
J’allais souvent me détendre et rêver au pied du massif de la Sainte Baume .
Retiré dans mes Pyrénées natales et retraité , j’écris quelques modestes poèmes . Parfois , vos poèmes « alimentent « mon inspiration .
Merci et continuez à nous faire rêver .
Jacques Lauqué .
Merci pour ce si gentil commentaire !
Merci !