Un énorme hoquet vous soulève le coeur,
Vous donnant la nausée ; une indicible peur
Qui tout à coup vous happe et qui vous paralyse
Vous rend tout flageolant : c’est dû à la surprise
De buter sur ce trou qui arrête vos pas,
L’angoisse et la terreur que vous n’attendiez pas !
Tout en bas Le Lauzet aux maisons de poupée
S’étale si petit au creux de la vallée
Qu’il offre à tout regard une image splendide.
Mais vous ne voyez rien. Il n’y a que ce vide,
Ce gouffre hallucinant qui veut vous attirer !
Vous avez le vertige et vous ralentissez
Jusqu’au moment terrible où vous ne pouvez plus
Sans vous évanouir faire un seul pas de plus.
Les autres chantent, rient, et ne comprennent pas
Que vous vous sentiez tel qu’au moment du trépas.