C’est un tableau abstrait, une pure merveille
Que ces friselis d’eau dorée, parfois vermeille,
Mais où giclent aussi des gouttes d’émeraude.
C’est de l’eau ondulant sous la brise en maraude,
Un ondoiement léger sur les grands fonds ardoise,
Des vaguelettes d’or sous la voûte turquoise
D’un ciel si pur et clair qu’il n’a plus de limites.
L’eau qui oscille doux s’est faite chattemite :
Avançant, reculant à bonds imperceptibles,
Elle flexue au gré de courants invisibles.
Tavelée ci et là de taches de rousseur,
L’eau danse au gré du vent qui n’est plus que douceur.
Expatriee aux U.S.A depuis des annees, quel plaisir que de retrouver la Provence par vos poemes. Je la respire, je l’entend, je la goutte!.
Merci de cette joie que vous apportez a tous ceux qui aiment cette magnifique region de notre douce France. Vos poemes sont sensationels.
Francine Fuqua, Chattanooga Tennessee. USA