Poème illustré par un tableau de :
Gustav Klimt
(1862-1918)
Jambes entrelacées et bras entremêlés,
Le souffle un peu plus court, les deux amants soupirent.
Dans l’âtre qui s’éteint, une flambée expire
Et les derniers tisons finissent de brûler.
Sur leur peau détendue, des larmes cristallines
De sueur irisée : les perles du plaisir !
Ils savourent tous deux l’ampleur de ce désir
Qui se mue lentement en paix douce et câline.
Ils n’ont pas allumé. Il n’y a que ce feu
Eclairant faiblement leur silhouette nue
En parfaite symbiose ; et la lueur ténue
Des flammes affaiblies les pigmente de bleu.
Il la caresse, ému ; et sa peau est si tendre
Sous ses paumes musclées que tout à coup il craint,
A force de ferveur, d’en froisser le satin.
Il sent, du bout des doigts, doucement se détendre,
Peu à peu ralenti, le rythme de son coeur.
Elle a posé son front au creux de son épaule
Et, dans ses bras puissants, se blottit toute molle…
Mais dans l’âtre le feu recouvre sa vigueur.
Sur Facebook :
de Sylvie Fillon-Tantal : magnifique!
8 h · J’aime
Merci, Sylvie ! Je suis heureuse que vous appréciiez ce poème… qui est un poème de grand amour !
Sensuel et apaisant…