Illustration du poème trouvée sur :
http://macha-club.blogspot.com
Dans le Var, on est hébété
Face aux incroyables ravages
Qui laissent chacun dévasté.
Le fléau, la mort : un orage !
Angelo est désespéré
Car ses vignes sont gorgées d’eau !
Tant de travail et tant d’années
Qui s’en sont allés à vau-l’eau !
Il a peur que ça recommence…
Ceux qui croient prient, les autres pleurent,
D’autres maudissent la malchance !
Tout s’est passé en moins d’une heure…
Et tant de gens ont disparu,
Noyés hier à Draguignan,
Emportés par l’immense flux,
Par cette vague déferlant
Qui se ruait sur les villages :
Le Luc, le Muy, les Arcs, la Motte
Et Roquebrune… Enorme orage,
Enorme pluie, énorme faute
D’un mois de juin devenu fou !
Dans les rues, des autos en tas !
La désolation est partout.
Y a t-il eu un attentat ?