Poème illustré par un tableau de :
Philippe Paquet
www.expo.artactif.com
Des milliers de pieds piétinent en cadence :
Un ballet agité, une sorte de danse
Autour des treize mille et quatorze joueurs !
De la folie furieuse et une énorme ardeur
Pour la sérieuse et gaie Marseillaise à pétanque !
Délaissés les cafés, les plages, les calanques :
Un troupeau bon enfant de familles, d’amis
Se dirige en riant vers le parc Borély
Où cinq bons jours durant, du matin jusqu’au soir,
On s’en va communier en une grande foire !
Lancer le cochonnet, et pointer, et tirer :
Oui, monsieur ! C’est un sport ! Vous pouvez rigoler…
Quatre mille trois cent et soixant(e) huit équipes :
On est heureux déjà quand on y participe
Même si l’on est sûr d’en être blackboulé
Le temps d’une partie ! L’important, c’est d’aimer…
Quarante neuf années qu’on se passionne autant
Pour des boules d’acier, Et l’on est bien content
Que ça se passe ainsi au début de juillet :
L’un des premiers signaux du retour de l’été !