Poème illustré par un tableau de :
Elisabeth Fourcade
www.elisabeth-fourcade.net
Dans la cour du vieux mas une fontaine gloute,
Gloute et glougloute encor à grand renfort de gouttes
Qui font gicler du frais jusqu’au seuil assoupi.
Dans l’ombre de la salle le chat est assoupi.
Tout dort dans la maison, c’est l’heure de la sieste,
Ce moment bienheureux où le brasier céleste
Ne peut plus vous atteindre au profond du sommeil.
Tout doit rester dehors, et lumière, et soleil.
Il fait vraiment très chaud, l’air roussi est en feu.
Le vieux mars est ocré, et ses volets sont bleus
Pour repousser les mouches. Dans la cour quelques poules
Picorent rien du tout et un pigeon roucoule.