Sonnet illustré par un tableau de :
Peinture par Christian Guinet
www.peintre-couleur.com
Pauvre, pauvre Saint Trop’ assis sur un tas d’or,
Devenu snobinard et même si mythique
Que tu es étranger à ce trop joli port
Envahi de maisons qui empestent le fric.
Où est le temps heureux de ces jours insouciants
Où tu vivais gaiement au bord de l’eau nacrée
Dodelinant en creux le long des quais, gluants
De la tripaille bleue des poissons frais pêchés ?
Car tu es à la mode et ne peux plus qu’en rire.
Ta vie simple d’alors n’est plus que souvenirs
Il te faut supporter tout ce bruit, cette rage
De vivre bien trop vite et en trop peu de temps.
Mais qu’est donc devenu le si charmant village
Qui semblait ignorer alors le mot « argent » ?