Poème illustré par une photographie de :
Frederik Holm
L’on songe quelquefois à d’anciennes amours
Tellement tourmentées qu’on faillit en mourir,
Un fardeau dont on crut qu’il pèserait toujours…
Bien cruelle illusion ! Pourquoi donc se mentir ?
Il n’en reste plus rien que vagues souvenirs,
Souvenirs douloureux dus à ce stress si lourd
Qu’il vous brisa le cœur… Il n’est point d’avenir
Pour ces élans si fous qu’ils vous en rendent sourds
A tout raisonnement. L’on en sort si meurtri
Que le monde alentour soudain se travestit
En un autre décor où tout est différent !
Mais pourtant l’on oublie… Tout se remet en place
Et l’on se sait enfin vraiment indifférent :
Il n’est rien ici-bas qui jamais ne s’efface…
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Sylvie Fillon-Tantal oui quel Fardeau Vette, bien écrit, toujours si bien décrit !
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Francine Fuqua Comme tu dis, les souvenirs remontent à la surface. Beau poème.