L’orage du quinze août

Poème illustré par un tableau de :

Jean Martin
fc.martinthouny.free.fr

Un nuage doré qui vogue dans le ciel
Comme un navire roux sur une mer de miel
Se gonfle peu à peu des germes d’un orage.
L’été dans quelques jours s’en va tourner la page.

Il fait encor très chaud. Les jardins assoiffés,
Rafraîchis malgré tout par un peu de rosée,
Attendent impatients l’orage du quinze août,
L’agonie du soleil et sa proche déroute.

Il va enfin faiblir, pâlir, moins flamboyer.
La nuit va l’épuiser et il va s’éloigner,
Se fatiguer un peu avant que l’on n’étouffe.
Nous allons respirer, reprendre notre souffle.

Voici venir la fin des cigales ultimes.
On le sent à de tout petits détails infimes
Qui changent peu à peu la garrigue asséchée.
L’orage est enfin là. C’est la fin de l’été.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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2 réponses à L’orage du quinze août

  1. Martin François a ecrit :
    L’orage du quinze août.
    Bonjour Madame,
    Je suis le fils de jean Martin a qui vous avez emprunté un de ses pastels pour illustrer votre poème.
    J’en suis très touché et je vous en remercie. Je me propose de vous adresser un fichier de meilleur qualité pour le mettre sur votre site. Par ailleurs, je vous signale que le lien que vous avez créé n’est pas bon. Il faut simplement donner fc.martinthouny.free.fr il n’y a pas de 3w devant.
    Vos poèmes sont agréables à lire et vous habitez dans une belle région.
    Bien cordialement. F.Martin

  2. Merci, François. Quel talent a votre père, et quel bel amour filial !

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