Poème illustré par un tableau de :
Philippe Paquet
www.expo.artactif.com
A Beaucaire autrefois les amoureux offraient
A l’élue de leur coeur une bague de verre ;
Pauvres petits anneaux fragiles, surmontés
D’une souris carmin ! Un cadeau de misère
Pour dire à la donzelle que, si on l’aimait,
On savait que l’amour était chose fragile.
La souris était preuve de timidité,
Mais les pauvres benêts croyaient en leur idylle !
Au bout de quelque temps la bague se brisait,
Arrachant à l’élue un hoquet de douleur :
« Bague d’aïe », disait-on. L’anneau avait cédé ;
L’amour venait encor de fracasser un coeur…
Poème dédié à la ville de Beaucaire
Vander Putten Colette-Marie a ecrit :
très joli poème, mais trouve-t-on encore des bagues d’aïe – Merci
Je ne pense pas qu’il y en ait encore ( trop fragiles ? ) Mais ne savez-vous pas que de nos jours, l’amour est éternel ? ( Hum ! )
Bien amicalement
Elle existe encore. J’en ai vu pas plus tard que vendredi dernier à Marseille, au magasin Maison Empereur, et la vendeuse m’a raconté leur histoire.