Il lit « La Provence » et boit son café ;
Tout autour de lui est calme et tranquille ;
Une douce paix pèse sur la ville ;
Seul trémule encor le chant d’un criquet.
Il n’est plus très jeune, il n’est pas bien vieux,
Un homme moyen comme tous les autres…
Mais au fond de lui est ancré un peu
De l’abnégation d’une âme d’apôtre.
Il lit son journal … et soudain bondit :
Un appel strident vient de retentir !
Il doit s’habiller, se ruer, courir,
Pour être aussitôt prêt à la folie :
Il va impassible affronter les flammes
Et sentir le feu ronronner tout près,
Entendre des cris, sortir une femme
D’un incendie noir, rouge et carnassier…
Il vient de rentrer, et tout est bien quiet
Tout autour de lui ; sa vie est tranquille.
Un calme trompeur règne sur la ville ;
Il lit « La Provence » et boit son café…
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Ce poème est dédié spécialement à tous nos admirables pompiers ! Chapeau…