Poème illustré par :
Christine Dupire
http://peinture2provence.online.fr
Il veut descendre vers Marseille
Pour goûter un peu au soleil
Qu’il trouve trop tiède chez lui :
La lumière y est infinie
En juillet, mais semble déteinte,
Comme ternie, pâlie, contrainte
Par le temps trop court de l’été.
Il veut une mer sans marée,
Illuminée par la lumière
Qui fait même craquer les pierres,
Et de l’eau chaude sur son corps.
Il veut du roux, du feu, de l’or
Et des couleurs pétaradantes,
Une chaleur extravagante.
Assis sur le bord de la route,
Pour lui c’est vraiment la déroute :
Personne ne veut s’arrêter
Malgré son appêtit d’été !
Il n’est plus qu’un immense appel …
Il est rouquin et son nez pèle.