Poème illustré par un tableau de :
Hélène Gastin-Mozo
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Nous avons ressorti du fin-fond des placards
Les shorts, les débardeurs, les vêtements légers.
Même si, d’ici peu, l’on va tant transpirer
Qu’on va pas mal râler, on grognera plus tard !
Pour l’instant jouissons de l’été revenu
Et ne prenons plaisir qu’à tous ses avantages.
Hâtons-nous d’oublier les terribles orages
D’un printemps désastreux où il a bien trop plu.
C’est vrai que le temps change et qu’on ne sait plus trop
A quels saints se vouer ! Un hiver printanier,
Un printemps gadouilleux… Seul notre bel été,
Invariablement, reste sec et bien chaud
Sauf quand juillet parfois joue à l’inconséquent,
Faisant râler les gens bien que notre Provence
Soit toujours plus gâtée qu’ailleurs partout en France :
Son ciel est lumineux, même taché d’argent ;
Ce cher bon vieux soleil ne pourrait délaisser
Ses terres du Midi ! L’été est par chez nous
Sans cesse épanoui. Parfois trop même au goût
De certains ronchonneurs toujours prêts à pester !
Alors, soyons heureux et prenons le meilleur !
Profitons de l’instant, des beaux jours qui renaissent,
Des jardins qui chatoient. Tout sent bon l’allégresse
Et l’été fait sonner sa fanfare en nos coeurs.