Les rondeurs du côteau se sont presqu’effacées
Sous un voile léger aux couleurs automnales.
Le flambeau de l’été est désormais plus pâle
Et le grand étouffoir s’est enfin dissipé.
Le ciel est presque roux dans la douceur du soir
Qui a couvert le sol d’un tiède tapis brun.
Le soleil maintenant se sent inopportun,
Il se fait plus petit et très aléatoire.
Il se passe des jours où l’on ne le voit plus,
Où seule sa lumière auréole les toits.
Quelquefois le matin il fait même un peu froid,
Il traîne sur la ville une brume ténue.