Mortes tes rives bleues, Belle du Moyen Age,
Morts tes canaux dormants, mortes tes eaux salées,
Toi qui d’un port grouillant à un presque village
T’es vue agoniser au creux de tes marais !
L’avenant Saint Louis à la blanche figure
Te fit un jour jaillir d’une plaine bourbeuse
Et d’étangs grisailleux. Et bientôt les mâtures
De ses vaisseaux d’azur couvraient la mer houleuse.
Les Croisés psalmodiaient avant de repartir
Pour la terre sacrée où Dieu les attendait,
Pour Lui ils étaient prêts à vraiment tout souffrir…
Le soleil est le même que celui qu’ils voyaient
Et les remparts carrés qui l’enferment et l’enserrent
Sont tout pareils à ceux que leurs yeux dévoraient
Quand ils s’en revenaient de leurs lointaines guerres.
Et pourtant en passant le Temps les a usés
Tout comme il a usé la Méditerranée.
Elle est loin maintenant, le Port n’est plus un port :
Aigues-Mortes en terre y est abandonnée
Par la mer qui là-bas est toute poudrée d’or !
bonjour mon « amie » poète
,vous souvenez vous de moi ? cette année nous nous établissons à Aigues-Mortes pour visiter la Camargue et les Alpilles
Mes AMIS DU VOYAGE aimeront à nouveau votre compagnie pour accompagner leurs découvertes
bisous
Suzanne
Merci, Suzanne ! Je vous souhaite un bon séjour en Camargue et dans les Alpilles…