Les danseurs

 

Poème inspiré par :

Jack Vettriano

Mon Dieu, quelle douleur ! Mais quel bonheur aussi
D’ainsi se souvenir de ces amours anciennes
Embuées de regrets qui vont et puis qui viennent
Et que le temps qui passe a un peu adoucis !

C’était au temps précieux des premières amours
Au bord bleu de la mer. A Sanary peut-être ?
En cet âge si tendre où l’été semblait être
Eternellement lent, fait pour durer toujours.

Nous dansions chaque soir et nous étions si beaux
Que tout autour de nous les autres se taisaient
Tant était magnifique ce couple parfait
Que nous formions alors : immuable duo !

Mais la mort était là qui nous a séparés…
Mon Dieu, quelle douleur et que la vie est longue !
La mer n’a pas changé ; l’horizon est oblongue
Où plonge lentement le soleil orangé…

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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