En patois marseillais…

Poème… un peu coquin, illustré par une oeuvre de :
Pierre Rodin

(1840-1917)

Savez-vous qu’en tous temps les cacous marseillais
Se sont enorgueillis de leur virilité ?
Qu’ils ont un tas de mots* pour parler de leurs… choses ?
On va vous les citer… si tout au moins l’on ose :

Aliboffi, couioun, bassaquèti, bassi ;
Roubignoli, dati, rompadoun et glori ;
Roustambofi, rougnoun, roustoun, roustibèli;
Roustaillons, roustaioun… et tutti… et quanti…

Quel patois délicieux que celui de Marseille,
Apre, rude et brutal, mais que le grand soleil
Essaie d’édulcorer et de rendre civil !
Quel beau parler fleuri, à l’instar de sa ville…

Existe-t-il ailleurs de plus charmants vocables,
De termes plus précis et de mots plus aimables
Que ceux utilisés par moult Marseillais
Pour parler aussi net de leurs plus chers attraits ?

*Termes trouvés dans : “Quand Marseille parlait marseillais”.
 Pierre Blasi (chez Edisud)

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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