Poème illustré par :
Philippe Calabro
http://www.calabro.canalblog.com
Dans les rues bien loin des touristes
La vie s’écoul(e), la ville grouille
Avec ses joies et ses embrouilles,
Comme l’ont peinte tant d’artistes :
Petits marchés plutôt bruyants,
Marchés bio, marchés aux fleurs
Innombrables, dont les couleurs
N’étonnent même plus les gens ;
Terrasses de cafés ombrées
De hauts platanes redondants
Et dont l’épais feuillage argent
Bruisse en chuchotements légers ;
Sombres ruelles tortueuses
Et maisons aux étroites baies
Où pend du linge coloré
Claquant en cascades joyeuses ;
Et gens imprégnés de soleil
A longueur d’accent et d’année,
Que la pluie laisse éberlués
Quand il la trouvent au réveil :
Provence vive et remuante
Qui s’agite et bouge sans cesse,
On t’a chantée avec tendresse
Mais tu peux être exaspérante !