Samedi, ça c’est sûr, on invite les Jean.
Je vais leur préparer ma daube provençale
Dont le simple énoncé fait saliver les gens :
Si je la réussis, ce sera un régal !
Il me faut deux kilos d’un très bon paleron
Découpé en morceaux, de l’ail et des oignons,
Du thym et du laurier, les zestes d’une orange ;
Puis je vais tout tasser dans mon grand tian orange
Avec de beaux lardons, de la sauce tomate,
Un peu de Quatre Epices en guise d’aromates,
Le tout dans un bon bain d’un très bon Gigondas
Chiné il y a peu tout près de Valréas.
Le tout va mariner pendant vingt et quatre heures,
Répandant dans le mas une si bonne odeur
Qu’il s’en faudrait de rien qu’on ne le mange cru !
Ca sent si bon partout que le chien n’en peut plus.
Puis je vais m’échiner à faire rissoler
La viande bien séchée que j’aurai farinée
Avant d’y ajouter toute la marinade …
Je pourrai lors m’offrir une belle balade
Car il faut bien la cuire, et la recuire encore
Tout doux et très longtemps. La Mamette des Maures
La laisse sur le feu un peu plus de cinq heures
Et si c’est un peu long, ce n’est que du bonheur !
bonjour ,
je viens de découvrir votre site merveilleux dédié aux lettres et au grand sud et m’en trouve toute esbaudie !
M’autoriseriez vous à présenter ce poème dans le blog d’un ami, qui est lui même potier de son état, pour illustrer un petit article sur les pignates provençales ?
Très cordialement votre
Je viens de mettre en place un rétro lien vers le blog en question. Mille mercis pour votre talent ” savoureux “. Cordialement
Bien sûr ! Et merci d’être aussi indulgente envers mes poèmes !