Poème illustré par un tableau de :
Jacques Muller
www.jacquesmuller.be/images/peinture
Vite, rentrer à la maison
Quand on est las de tout ce bruit,
Et quand doucettement la nuit
Subreptice prend position
Dans les rues sombres du village !
Rentrer au nid et se lover
Dans le vieux fauteuil tout cassé ;
Ne plus penser qu’à être sage
Et à enfin se reposer !
Marseille est folle et remue trop :
Le tramway, les gens, le métro…
Ca n’arrête pas de bouger,
De crier et de s’agiter :
On en a la tête qui danse !
Nous sommes pourtant en Provence.
Mais même ici l’on est fêlé !
Cette vie est trop trépidante
Et il faut savoir s’arrêter,
Prendre un peu le temps de souffler
Car Marseille bout, trop ardente,
Comme les trop grandes cités.
Allez ! viens, nous allons rentrer
Pour mieux nous désintoxiquer
En retrouvant notre Rousset…