Poème illustré par une aquarelle de :
Jacqueline Buvat
Au bord de la Touloubre, il y a deux maisons :
Un vieux mas délabré et son reflet dans l’eau.
Mais quel que soit le temps, défiant toute raison,
L’édifice irréel est vraiment le plus beau
Avec ses lignes floues qui paraissent danser
Sous l’assaut du courant. Car si la vraie bâtisse
Est laide et érodée par le temps sans pitié,
Son reflet dans l’eau bleue, virtuel et factice,
Est pour les promeneurs un vrai ravissement.
La lumière qui joue au creux des vaguelettes
En fait un clair palais éclaboussé d’argent
Par le flux incessant de l’eau qui pirouette.
Deux maisons : une vraie, et son reflet dans l’eau
Qui bouge sans arrêt comme une balancelle.
De faux murs vacillants transpercés de roseaux,
Scintillants de soleil dans l’eau qui étincelle.
J’ai bien aimé ce poème, vous avez beaucoup d’idée c’est bien! très poètique!
Merci ! Votre commentaire me ravit…