Poème illustré par un tableau de :
Edward Hopper
(1882-1967)
Il faut, mes chers amis, que je m’impose un frein !
Sinon, c’est évident, je vais bientôt me mettre
A parler en rimant tout en alexandrins,
Décomptant sans relâche et syllabes et mètres.
C’est une vraie passion qu’il faut me pardonner !
Puissé-je vous toucher sans vous importuner…
Je suis enracinée devant l’ordinateur !
Je compose, je rime en pestant : je poème !
Mais je pourrais arguer plutôt que… je po-aime,
Car rimer est ma vie, c’est mon plus grand bonheur.
C’est une vraie passion : il faut me pardonner,
Chers lecteurs, chaque jour, de vous enquiquiner !
Jusqu’au bout, je le crois, je vais ainsi aimer
La déesse Erato qui régit les poètes.
Elle occupe aux trois-quarts les tréfonds de ma tête,
Me poussant sans arrêt à écrire et rimer !
C’est une vraie passion qu’il faut me pardonner !
Puissé-je vous toucher sans vous importuner…
Mes aimables lecteurs, qui venez chaque jour
Lire ma poésie, vous êtes mes complices !
Permettez donc, amis, qu’ici je vous bénisse
De me donner ainsi tant de preuves d’amour…