Orange

 

Poème illustré par un tableau de :

Marcel Marlier

Un joli nom de ville, et qui paraît exquis !
Embaume-t-elle aussi, comme ce bon gros fruit
Tout gonflé de soleil, d’arômes ascorbiques ?
Une cité gorgée d’un nectar exotique ?

Mais non ! C’est une ville aux larges pierres grises,
Sage et très mesurée, mais qui parfois se grise
De musique et d’arias fusant jusqu’au ciel bleu ;
Une ville élégante où chanter rend heureux.

Ce sont les Chorégies où des milliers de gens
Deviennent des amis une ou deux fois par an
Pour retrouver entre  eux la paix et l’harmonie.
Ils sont en communion, l’Opéra les unit.

Sous les étoiles d’or de la voûte marine,
Et le souffle coupé par la grandeur sublime
Des voix presque sacrées qui montent vers le ciel,
Chacun se sent porté vers Dieu à tire-d’ailes

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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