A Gonfaron dans la forêt
Vit un très vieux célibataire*.
Il a trouvé une moitié
Et lui ferait bien son affaire
Car ce bestiau est une brute
Et un barbare antipathique :
Bien qu’il soit en forme de luth,
Il n’est vraiment pas romantique !
Il a décidé qu’il l’aurait
Et il l’aura : c’est le plus fort !
Comme elle n’est pas très branchée,
C’est donc aux pattes qu’il la mord
En flanquant à la demoiselle
De furieux coups de carapace ;
Il la coince sous des genêts
Et elle doit demander grâce
Car elle est groggy, c’est l’enfer !
Mais il faut bien payer le prix
Pour pouvoir un jour être mère…
Et lui qui pousse de hauts cris !!!
Une vraie brute, je vous dis !
*Ce poème est “zoologiquement” véridique !