Poème illustré par un tableau de :
Elisabeth Fourcade
www.elisabeth-fourcade.net
Printemps, l’on t’aime et l’on voudrait
Te le chanter avec nos mots,
Des mots qu’on aurait inventés
Pour mieux te louer ! Des mots faux
Qu’on ne trouve en aucun lexique !
Des mots d’aujourd’hui et d’antan,
Des mots tout emplis de musique
Et s’envolant au fil du vent.
Tu es la saison de cocagne,
Si frais, si vert et gouleyant !
Tel une coupe de champagne,
Tu chasses les miasmes du temps,
Du temps d’hiver et d’infortune.
Tu clignes de l’oeil et séduis,
Sous les caresses de la Lune,
Tous les amoureux du Midi.
Printemps venu d’on ne sait où,
Tout frissonnant et frémissant,
Tu tournes la tête, et rends fou
Les baladins et les amants…