L’orage

 

Poème illustré par un tableau de :

Eugène Verboeckhoven
(1798-1881)

 Le ciel est couleur d’encre, il est tonitruant,
Posé sur le clocher comme un grand rideau noir .
Il est parfois strié par un long éclair blanc
Qui zigzague en folie dans la touffeur du soir .

Ce sont des explosions , de grands coups de canon ,
Dont les répercussions font vibrer les vieux murs .
Le village est lové tout au fond du vallon ,
Et s’il n’est que sept heures , tout est en clair-obscur .

Et puis soudain , tout craque : un torrent se déverse
En flots tumultueux du ciel trop plein qui bout .
Il n’existe plus rien qu’une effroyable averse
Qui submerge bientôt les ruelles de boue …

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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