Poème illustré par un tableau de :
Pascal Giroud
www.pgiroud.fr
Des touffes d’or partout, partout disséminées
Dans la campagne grise et le moindre pierrier :
La garrigue en Provence est tout illuminée
Par les feux jaune vif des buissons de genêts.
Fi de la sécheresse et des sols délavés !
Ils n’aiment pas le gras des labours ni les bois,
Et colonisent tout, explosant quelquefois
Sur des sols improbables, des lieux désolés
Barbouillés de soleil. Indomptables, costauds,
Ils sont les tout premiers messagers du printemps ;
Et même quand il pleut ils chantent le beau temps,
Peignant sous le ciel gris de somptueux tableaux.