Poème illustré par un tableau de :
Michel Bendon
http://pagesperso-orange.fr/michel.bendon
Voyageur immobile errant au coeur de l’Homme
C’était la grande voix de Manosque endormie.
Il y chantait son hymne amer au Haut Pays
Où vibre la passion, où la lumière embaume.
Grande voix balzacienne et gueule imprécatoire,
Du haut du Paraïs il haranguait son temps.
Sa nature était rude et sa Provence noire,
Il écrivait debout, flagellé par le vent,
Un vent âcre et glacé dévalant la montagne,
Portant dans ses lacis la violence de l’eau.
Il était là debout, contemplant la campagne.
La Durance était sombre. Il s’appelait Giono.
Vos poèmes sont superbes. Ils plairaient à mon ancienne professeur(e) de littérature qui est à Gap, j’ai pensé à elle dès le nom de Manosque car je sais qu’elle s’y rend pour les « correspondances », elle apprécie d’ailleurs énormément Giono.
Merci d’aimer ainsi mes poèmes !
Vette