Le printemps perché

Poème illustré par un tableau de :

Angèle Sperius
www.meluzar.pagesperso-orange.fr

Vêtu d’un pourpoint bleu, le printemps angélique
S’est perché sur un arbre. Et de là il attend
Que frère Hiver s’enfuie et lève enfin le camp
Devant les grands assauts d’un soleil magnifique.

Juché sur son platane il observe la foule
Qui bade lentement sur le cours Mirabeau.
Tout le monde est content : il fait bon, il fait beau !
Il pleut de la langueur sur le flux qui s’écoule

Sous le soleil ami. Quand il sera vainqueur,
Quand la glace et le gel seront éradiqués,
Notre printemps pourra commencer à semer
Par les champs et les prés son infinie douceur.

Mais il est bien ici, il a encor le temps !
On n’est qu’en février et il lui faut attendre
Que ce maudit hiver s’en soit allé se pendre !
Levant le nez les gens le saluent en riant..

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Contes, Printemps. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Le printemps perché

  1. C’est amusant de retrouver ce dessin de lutin ici..merci, cela veut dire qu’il plait. Si cela vous intéresse, j’ai créé un nouveau site, plus clair et plus complet…: http://meluzart.pagesperso-orange.fr/meluzart/Accueil.html
    Bonne fin de journée

    Angele Spérius

  2. Vette dit :

    C’est votre dessin qui a inspiré mon poème !
    Merci…
    Vette

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *