Poème dédié à Janot Dellène
Les rues des Hauts de Cagn(es) étant bien trop en pente,
Les boules y roulaient du haut jusques en bas
Et l’on n’en pouvait plus ; l’on devenait fada
A leur courir derrière ! Une telle descente
Vous rendait enragé. Les pauvres pétanqueurs
En auraient pleurniché, comme de vieux gamins !
Mais il fallut attendr(e) mil neuf cent quatre vingt
Pour que soit résolu le problème : un joueur,
Le bon Janot Delènne, eut une idée géniale :
Plus de boules de fer, mais des boules carrées
Qui ne pourraient plus lors s’obstiner à rouler !
Des boules de bois peint pour un jeu sans égal…
Maintenant l’on y joue en descente, en montée ;
Le jeu a essaimé n’importe où à la ronde ;
Il y a chaque été un championnat du monde :
Comme quoi nos Cagnois ne sont pas si cinglés !