Poème illustré par un tableau de :
Auguste Renoir
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Mini a un moteur au fond de la poitrine,
Qui démarre illico grâce à trois carburants :
Caresses, gros câlins et doux effleurements,
Ces substituts d’essence emballent la machine
Qui ronfle et qui frémit. Il se met à vibrer
Bien lové dans mes bras, le museau sur ma main.
La volupté lui ferme les yeux. Il est bien !
Et ronronne encor plus dès qu’on gratte son nez.
Quelquefois dans la nuit, quand il a fait son tour,
Il rentre à la maison et saute sur mon lit
Avec entre les dents une jolie souris
Qu’il pose sur mon drap pour prouver son amour.