Poème illustré par un tableau de :
Malika
http://tableaupeinture.over-blog.com/
Le clocher du village n’est pas terminé
Et le faîte des murs est comme une dentelle,
Un entrelacs noirci de ferraille rouillée
Où s’immisce parfois un vol bleu d’hirondelles.
C’est simplement la faute à l’orgueilleux Mistral
Si l’on omit ainsi de tout construire en pierre.
Il est dur et violent, et Il serait fatal
A tout clocher aigu pointant à découvert.
Car le vent provençal est un fou destructeur.
Il faut le laisser faire, ne le point contenir.
Il veut être vainqueur, et dans sa rude ardeur
Il doit en conquérant s’en aller et venir …