Dans le ballet des filles-papillons,
Arielle est belle autant qu’on pourrait l’être.
Un homme un jour la conquerra ? Peut-être…
Plaignons, amis, le piteux oisillon !
Elle est jolie au-delà du possible
Avec ses yeux qui pétillent de feu,
Ses yeux trop grands d’un fantastique bleu,
Ses yeux si beaux que c’est inadmissible !
Et ses seins ronds comme pommes d’amour,
Ses petits seins croquants comme des pommes
Qui font ciller le chaud regard des hommes ?
Ses seins menus à la peau de velours ?
Sa large bouche est couleur de cerise,
Sa bouche rouge inspirant le désir ;
Bouche charnue faite pour le plaisir ;
Bouche entr’ouverte et qui semble surprise.
Sa taille est fine et aucun ceinturon
N’est nécessaire à sa ronde courbure,
Sa peau ocrée a la fine texture
De cette soie tissée en Lubéron.
Fille jolie au delà du plausible ?
Arielle en rit, car très peu d’aiguillons
Ont taquiné son joli papillon !
La conquérir est vraiment impossible…
Je sais que ce poème pourrait déplaire à certains puritains que je connais ! Peu m’importe, bien sûr… Brassens n’écrivit-il pas bien pire ?
Commentaire sur Facebook ( le 21/12/2014 )
Thierry de la Barre : Merci Vette, vous me ravissez, mieux, vous me faites aimer les pommes!