Poème illustré par un tableau de :
Michaël Borremans
Il faudrait enfin mettre une sourdine
A votre existence et penser un peu
A lâcher du lest… Restez près du feu,
Menez une vie bien moins galopine
Et reposez-vous, laissez-vous aller !
Allongé tout mou sur votre carpette,
Ecoutez dolce ce fameux quartette
Que pas mal de fans vous ont signalé.
Images de calme et de quiétude !
Tout est doux et chaud dans votre maison,
Et n’existe plus aucune raison
D’être aussi stressé. Plus d’inquiétude
Pour votre travail ni pour rien du tout…
Le feu craque et geint dans la cheminée,
Une brume ocrée s’est agglutinée
Derrière la vitre où le Mont Ventoux
Se découpe en bleu comme une sculpture…
Votre corps va mieux, il a restauré
Force et énergie. Bientôt vous pourrez
Repartir encor pour cette aventure
Qui file au galop et qui caracole
Comme un cheval fou : la vie d’un dément
Pour qui le travail est comme un aimant.
Regardez s’enfuir les jours qui s’envolent !
En définitive, je n’aime pas beaucoup utiliser ces décasyllabes : le rythme me semble heurté et saccadé ! Mais peut-être que, là, ça correspond au thème du poème : le burn-out…