Poème illustré par un tableau de :
Jean-Paul Fabre
C’est au coeur de Moustiers qu’elle est née aujourd’hui ;
Une chanson qui rit et qui tintinnabulle
En dévalant les rues par millions de bulles :
Des notes de folie et de joie réunies ;
Une aubade d’avril, le mois enlumineur,
Avec cette rumeur qu’il vous faut tous connaître :
Un bourgeon est éclos, qui vient juste de naître,
Juste un bouton de rose et sa si fraîche odeur…
La chanson qui s’épand en senteurs délicieuses
Coule dans tout Moustiers et s’immisce partout :
Arômes de printemps, parfums de rien du tout
Transmettant à chacun l’atmosphère joyeuse
Des rues bien réveillées où le soleil revit.
La ville hurle sa joie, chantant la renaissance
Des jours qui sentent bon, et les réjouissances
Inhérentes au beau temps, à la nouvelle vie.
Ecoutez le printemps qui gouale à tue-tête,
Et le choeur des oiseaux, des arbres et des fleurs
Dans leurs tout petits pots qui s’ouvrent au bonheur !
La chanson du printemps, l’inoubliable fête…