Mourir un six avril, n’est-ce point incongru
Alors qu’autour de soi tout explose de vie
Et que la sève monte au coeur des arbres nus,
Alors que le soleil ressuscite à l’envi ?
Mourir à quarante ans au mitan de son temps,
Laisser anéantis tous les vivants qui restent,
Ouvrir au creux des coeurs l’énorme trou béant
D’un chagrin impossible à combler par les gestes
Tendres et impromptus de la tendresse humaine,
N’est-ce point malséant et même inconcevable ?
Laisser au fond des gens cette éternelle peine ?
Pour toi qui es parti est-ce même acceptable ?
Tous les avrils sont doux en Provence, et le vent
Redevient peu à peu cristallin et léger.
Oui, mais toi tu es mort. Te souviens-tu d’antan
Avant que ton destin n’ait été abrégé ?
Pour Henri de Fonclare, mon mari parti si jeune…
Vous lui faites un très bel hommage…..
beau et touchant, je me souviens…
Une belle façon de se souvenir de lui.
J’apprécie partager la beauté du mot.
cruel et émouvant ….
Cruel destin , paroles vivantes émouvantes d’un ressenti vibrant .
C’est un joli témoignage d’amour .