Le pommier

Poème illustré par :

Oscar Griffith

Pas bien loin d’un puits un très gros pommier
Tellement chenu qu’il en est très laid
Avec son bois sec pratiquement mort !
Comment fait-il donc pour tenir encore ?

Mais ne croyez pas en son agonie :
L’arbre tout tordu sur son vieux tronc gris
Est plus vigoureux qu’on pourrait le croire !
C’est un vrai costaud qui a en mémoire

Plus de cent printemps ; et il est certain
Qu’il est le plus beau de Digne les Bains
Dès le mois d’avril : une boule rose
De fleurs-papillons fraîchement écloses

Dissimulant bien sa pauvre carcasse
Sous un voile clair quoique trop fugace.
Le vieux pommier rose est une merveille
Sous les rais tout neufs du nouveau soleil.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Printemps. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.