Une mésange zinzinule
A la folie, éperdument,
Et son chant rebondit en bulles
Sur les eaux vives de l’Argens.
Recherche-t-elle un mésangeau ?
Nous sommes au temps des amours
Du mois d’avril ! Mais les oiseaux
Savent-ils bien compter les jours ?
Guère plus que nous il me semble…
Le jardin est enjolivé
Par le doux gazouillis qui tremble ;
Et ces notes tout embaumées
Par les fleurs du nouveau printemps
Virevoltent dans les allées :
Le chant frais du nouveau printemps
Qui va nous forcer à danser !