Un terrible choc en plein coeur,
L’impression de mourir un peu
Et l’âcre incendie du malheur
Qui le dévaste à petit feu…
Oh, mon Dieu, pourvu que ne dure
En son coeur l’énorme blessure !
Parfois il bade sans savoir
Où son pas hésitant le mène,
Traînant chagrin et désespoir :
Un sac trop lourd chargé de peines…
Oh, mon Dieu, pourvu que ne dure
En son coeur l’énorme blessure !
Mais il faut redresser le dos
Pour mieux supporter ses misères !
Que ne subsiste que l’écho
D’une ombre au coeur de la lumière…
Oh, mon Dieu, pourvu que ne dure
En son coeur l’énorme blessure !
Au moment même où il le chante,
Son mal commence à se brouiller ;
Et le souvenir qui le hante
Va peut-être bien se flouter ?
Oh, mon Dieu, pourvu que ne dure
En son coeur l’énorme blessure !
Une poésie-thérapie ?
Penser que les rimes effacent
Dans tout coeur lésé et meurtri
Peu à peu du malheur les traces ?
Puisse le temps qui nous rassure
Estomper toutes nos blessures…
Continuez dans cette direction, c’est un veritable plaisir de vous lire.
Merci pour la poésie classique ! Je suis assez fière d’en être une des ultimes représentantes !
Vette de Fonclare